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L’HISTOIRE D’ASHLIE

Il est difficile d’exprimer en mots ce que c’est que de recevoir un diagnostic de cancer. C’est surréaliste, dévastateur, terrifiant, bouleversant, incroyablement isolant, et bien plus encore. Pendant deux jours après mon diagnostic, mes parents n’ont pas cessé de dire : « Alors le médecin a trouvé des cellules précancéreuses qu’ils sont en train d’enlever, n’est-ce pas ? Et j’ai dû continuer à leur dire : « Non, j’ai en fait un cancer du rectum – rien n’est plus précancéreux.

Nous voulions avoir une famille à l’avenir, alors j’ai subi une hormonothérapie/extraction d’œuf et une opération de suspension ovarienne. Ensuite, j’ai subi une radiothérapie de curiethérapie, une opération pour enlever ma thyroïde et les ganglions lymphatiques gauches de mon cou, une opération pour enlever mon rectum et mettre en place une iléostomie temporaire, un traitement à l’iode radioactif, une chimiothérapie et, enfin, ma chirurgie d’inversion d’iléostomie. Je me suis souvent sentie effrayée et isolée du monde « normal ». Puis mon psychologue m’a parlé du WICWC et cela a changé en mieux tout mon parcours contre le cancer.

« Les personnes qui luttent contre le cancer ne devraient pas avoir à le faire sans avoir un endroit comme le Centre, où elles peuvent guérir spirituellement, émotionnellement et physiquement ».

Les classes m’ont offert un espace pour me connecter avec les autres et faire quelque chose d’amusant, de créatif et d’agréable pour moi-même. J’ai adoré les cours de cuisine, la thérapie sonore, les ateliers informatifs et les cours d’exercice. Même si j’étais dans un endroit appelé le Centre de bien-être de l’Ouest-de-l’Île pour personnes atteintes de cancer, certains cours étaient tellement amusants que j’ai fini par ne plus penser au cancer pendant que j’y étais.

Les cours d’exercice en particulier étaient spéciaux pour moi. Après chaque opération ou traitement, j’étais fragile et faible. Reprendre l’activité physique était beaucoup moins intimidant sachant que je n’étais pas seule. Rester active s’est avéré être l’une des principales choses qui m’ont aidé à rester au mieux de ma forme mentale, physique et émotionnelle tout en luttant contre le cancer.

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Les spécialistes et les chirurgiens sont fantastiques et doués, mais ils s’intéressent à votre corps et à la façon d’éliminer le cancer. La santé spirituelle, émotionnelle et mentale d’un patient atteint de cancer n’est donc pas du tout prise en considération. Les personnes qui luttent contre le cancer ne devraient pas avoir à le subir sans disposer d’un lieu comme le Centre, qui se concentre sur leurs besoins physique, mentalese et spirituel.  Lutter n’est que la moitié de la bataille – la guérison est tout aussi importante.
Aujourd’hui, je reste active parce que je sais que cela m’aide à me sentir bien dans tous les sens du terme. En me concentrant sur l’exercice et sur une alimentation saine, je me suis sentie plus forte tout au long de mon parcours contre le cancer et après. Je n’ai pas besoin de vivre dans la crainte d’une récidive alors que je peux prendre des mesures chaque jour pour prendre le contrôle de mon corps. Le cancer m’a appris à ralentir, à profiter de la vie et à prendre le temps de prendre soin de moi. Le Centre a joué un grand rôle à cet égard.

Recevoir un diagnostic de cancer, se battre pour sa vie et essayer de revenir à une vie « normale » pour ceux qui ont la chance de pouvoir le faire, tout cela demande une immense résilience. Le Centre est un lieu  où les personnes atteintes d’un cancer peuvent apprendre à en tirer parti.

MISE À JOUR !

Fin octobre, j’ai franchi une étape importante : une année en rémission. Je suis également enceinte de notre premier enfant!